Cosmétiques et conservateurs 1
Je suis super contente de fabriquer petit à petit mes propres produits de beauté!!J'apprécie d'autant plus car je sais ce que je mets dedans (enfin presque) et j'en fabrique de petite quantité pour tester les textures, odeurs, couleurs etc... c'est vraiment très chouette. Le big problème, comme je le racontait déjà dans un autre message, c'est la conservation.
Actuellement, le paraben est très largement controversé, car soit disant allergène et serait peut etre cancérigène .cette étude est en cours et est menée par l'AFSSAPS. Une autre étude a été menée par l'IPFSAPH. l'etude a été réalisée sur le rat. Certains de nos jeunes rats ont vu la production de leur spermatozoides diminuer. L'effet sur l'activité hormones semble conséquent, ce qui conduirait à nos cancers du sein. Your read English? Lisez cette etude (en bref).... Si on fait ses propres produits, c'est aussi pour éviter tout ça.. Certes, on est jamais à l'abri d'effets indésirables mais on tente de les limiter au maximum.
Dans de nombreuses recettes que l'on trouve sur Internet, il est conseillé d'ajouter un conservateur à large spectre (type Germaben, dont la composition est la suivante :
Diazolidinyl urea - 30% Methylparaben - 11% Propylparaben - 3% Propylene
Glycol - 56%) pour nous permettre de conserver nos produits pendant plusiurs mois. Or ces conservateurs sont issus de l'industrie pétrochimique (donc peu compatibles avec mes principes à moi, enfin après chacun fait ce qu'il veut). Seul le Germall Plus ne contient pas de paraben (voici sa composition : Diazolidinyl Urea, 3-Iodo-2-propylbutylcarbamate, et moins de 1% de GlycolPropylene, mais je vais tout de même approfondir mes recherches dans ce sens).
En cherchant sur le net, voici donc tous les 5 types de paraben qui sont utilisés en cosmétologie ( et ailleurs malheureusement):
methylparaben,
ethylparaben,
propylparaben,
butylparaben,
parahydroxybenzoate.
Voici quelques substances présentes dans nos produits de tous les jours à éviter :
(source : www.penntybio.com)
- Les huiles minérales :
Les paraffines dérivées du pétrole sont très avantageuses pour l'industrie cosmétique
Elles sont à la fois simples à travailler et très bon marché, par contre ces huiles artificielles empêchent la peau de respirer.
Ces huiles minérales comme la Paraffinum liquidum sont composées de chaînes d'hydrocarbures qui ne peuvent pas être métabolisées
par l'organisme.
L'OMS a prouvé que les huiles minérales peuvent être stockées dans
l'organisme et endommager le foie, ou entrainer une inflammation
des valvules du coeur (due aux cires de paraffine par exemple).
Actuellement, seules quelques huiles minérales et quelques produits pétroliers ont été testés, mais les résultats alarmants devraient d'ores et déjà nous engager à renoncer à ces produits.
- Les huiles et cires de silicone
Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans
une multitude de produits.
La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules de protection de la peau, de soins capillaires et de rouges à lèvres.
On trouve aussi la Cetyl dimethicone copolyol, la Phenyl trimethicone, la Stearyl dimethicone Les huiles de silicone sont douces et s'étalent bien sur la peau, encore faut il qu'elles soient de bonne qualité.
Elles sont de loin préférables aux huiles minérales, mais elles ont un grave inconvénient, elles sont très peu biodégradables et nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé.
Par ailleurs, dans les shampooings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.
- Les SLS comme Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate agressifs pour les muqueuses, responsables d'irritations cutanées
et allergiques au niveau de la peau, des yeux et de muqueuses.
- Les polyéthylenglycols (PEG) dont l'obtention se fait à partir de gaz et de manipulations extrêmement dangereux.
En outre, ils augmenteraient le phénomène de boutons et points noirs.
- Les monoéthanolamine , diéthanolamine et triéthanolamine ( MEA , DEA et TEA ) qui peuvent déclencher
l'apparition de nitrosamines (cancérigènes)
- BHT et BHA : Antioxydants. En haute dose, ils ont des effets cancérigènes sur l'estomac (d'où leur interdiction dans les produits alimentaires).
- Composés organo-halogénés : l'halogénation consiste à introduire dans les molécules du chlore, du brome ou de l'iode.
Signe un conservateur de synthèse.
Ont un potentiel allergène et sont hautement réactifs.
S'ils se fixent dans les tissus, ils peuvent s'y décomposer, se fixer et les endommager.
- Formaldéhydes : Substance cancérigène. Leur taux ne doit pas dépasser 0,2% pour la conservation, 0,1% dans les produits
de soins buccaux et 5% dans les durcisseurs d'ongles.
- Séparateurs de formaldéhydes : Formaldéhyde, DMDM hydantoïne, bronopol. Substances capables de dénaturer des protéines.
- Nitrosamines : Pénètrent par l'intermédiaire de matières premières souillées. Cancérigènes
- EDTA et Etidronic acid : Ont la propriété de se fixer et sont donc critiques du point de vue toxicologiques.
- Composés musqués : Ces substances odorantes artificielles très stables se fixent dans les tissus. Sont cancérigènes.
- Substances obtenues à partir de PEG et de PPG : Ont la consistance d'un liquide ou d'une cire.
Obtenus à partir de gaz de combat, extrêmement réactifs et particulièrement toxiques.
- Sels d'aluminium: Employés dans les déodorants.
Peut résulter des réactions inflammatoires.
Les glandes sudoripares peuvent être endommagées par une utilisation répétée.
Les recherches en cours en font un ingrédient polémique car ils pourraient se fixer
dans certaines organes dont le cerveau.
- Le triclosan est un produit chloré hautement réactif.
Bactéricide, il peut empêcher le bon fonctionnement du foie.
Il est souvent souillé par la dioxine, très dangereuse, même en quantité infime.
- Colorants cosmétiques et colorants pour cheveux :
Des chercheurs américains ont constatés que l'utilisation de colorants pour les cheveux multipliait
par cinq le risque de cancer du sein.
- Amines aromatiques : Substances de base des colorants d'oxydation.
Substances toxiques qui peuvent être absorbées par la peau.
- Colorants azoïques :
Colorants à base de goudron synthétique avec des groupes amino, particulièrement critiques sur le plan toxicologique.
- Les quats et polyquats (INCI : Quaternium plus un chiffre) : Employés comme antistatique.
Couramment utilisés : CTAC ( Cetyl trimethyl ammonium chlorure ) et le DSDMAC ( Quaternium 5 ).
Biodédradable mais léger effet irritant sur la peau.
- Les esters de quats, produits naturels et doux pour le soin des cheveux : effet irritant et mauvaise dégradabilité.